La Brigade numérique des Laurentides a pour mission d’améliorer la compréhension des technologies de l’information et des communications par l’appropriation d’un langage commun et de favoriser les rencontres et le maillage des secteurs culturels dans le but de construire ensemble une vision d’avenir.
Nous travaillons selon des valeurs de partage, d’ouverture et de transparence.
Afin d’accompagner au mieux les membres dans leur compréhension des paradigmes numériques, nous avons colligé les contenus techno-pédagogiques en 5 thématiques: Événement virtuel, Concertation numérique, Marketing numérique, Collaboration nuagique et Découvrabilité. Ce contenu est disponible sur le site Web de la Brigade numérique, sous licence Creative Commons, une licence ouverte, partageable et remixable (CC BY-NC). Les contenus se retrouvent également sous forme de documents de présentation, utilisés lors des accompagnements individuels. Chaque participant reçoit la présentation sous forme de document PDF, ce qui permet à chacun de se construire sa propre boîte à outil.
Aux fins de validation scientifique, une vérification d’expertise du contenu techno-pédagogique a été effectuée par Marika Laforest, Conseillère numérique.
Une campagne de communication a été déployée pour promouvoir l’initiative de la Brigade numérique.
Une monopage du projet a été rédigée, en date du 2 février 2021, afin de centraliser l’angle des communications et la vision de l’équipe. Une page Web d’atterrissage a été créée, centralisant toutes les informations relatives à la Brigade : les conditions de participation, l’accès aux outils, les textes sur les différents thèmes. Celle-ci est en ligne depuis le 28 juillet 2021 et sert de référence aux participants en plus de participer à la promotion et à la notoriété du programme.
Dans le cadre d’une campagne de promotion destinée à recruter les acteurs du milieu culturel des Laurentides, ont été envoyés plusieurs invitations personnelles par la poste et par courriel, sur les différents thèmes, dans le but d’informer et de susciter l’engagement. Ces invitations ont été personnalisées en fonction d’une liste précise de participants, ciblés lors d’une concertation préalable de leurs intérêts envers les différents thèmes. Des appels téléphoniques et relances ont été effectués, notamment pour les participants n’ayant pas répondu aux communications écrites. Par ces différentes approches, nous avons voulu inspirer le milieu, susciter l’engagement et rassembler la communauté, tout en créant un sentiment d’appartenance.
Une campagne de notoriété a été lancée le 25 août 2021, via un communiqué de presse. Également, la publication actuelle du bilan de nos travaux, afin d'effectuer un transfert des connaissances, participe à cet effort de notoriété.
Suite au lancement en août 2021, et jusqu’au début du mois de mars 2022, nous comptabilisons 903 visites d’internautes sur le site Web, pour lesquelles nous relevons un segment de 90% de nouveaux visiteurs. Nous observons des pointes d’affluence suite aux rencontres de cohortes sur le Marketing numérique et la Découvrabilité, les deux thématiques les plus populaires de la Brigade.
La promotion du programme a été assurée par les réseaux sociaux, par des publications sur Facebook notamment, via le profil de Culture Laurentides.
Une série de publications Facebook et Twitter a été publiée tout au long de l’automne 2021, invitant le milieu à participer aux rencontres de cohortes de chaque thématique. Il en est de même d’une série d’infolettres, envoyée en parallèle, dont le taux d’ouverture notable est de 58%. Le taux d’ouverture d’une infolettre étant généralement de 10%, notre performance est très satisfaisante.
Lors d’une seconde édition, nous recommandons de préciser dans les communications en amont (infolettre, publications sur les réseaux sociaux, site Web), les dates de programmation des discussions de groupe. Dans les commentaires reçus en rétroaction, les participants ont témoigné d'une certaine confusion sur la durée du programme ainsi que sur les dates de périodes d’inscriptions.
Nous recommandons également de schématiser les étapes du parcours, pour mieux vulgariser l’expérience utilisateur.
Enfin, nous proposons de préciser le niveau d’engagement à respecter pour s’impliquer dans la Brigade. Par exemple, une question qui est souvent revenue est : suis-je obligé de participer à toutes les thématiques ou est-ce «à la carte». Dans les textes de communication et lors de séances d’information, nous recommandons d’insister sur la gratuité et la modularité du parcours.
La mise en place d’un accompagnement individuel et personnalisé de 60 minutes par participant, en visioconférence, est au cœur de l’initiative Brigade numérique. Chaque thématique prenant appui sur un document explicatif des outils numériques colligés dans le milieu culturel, l’accompagnement individuel permet au participant de mieux comprendre la terminologie et les possibilités du numérique. Nous avons abordé les outils numériques et leurs bonnes pratiques en fonction du niveau de littératie de chacun, de leurs défis et de leurs enjeux propres. Pour transférer efficacement les connaissances du milieu culturel numérique, il est impératif que l’expérience soit agréable et rassurante pour l’utilisateur. C’est pour cette raison précise qu’un accompagnement individuel a été choisi, afin de soutenir avec efficacité les participants dans la transformation de leur pensée numérique.
Les 67 accompagnements ont eu lieu du 22 juillet 2021 au 1er février 2022.
Nombre total d’accompagnements : 67
Nombre total de personnes accompagnées : 55
Nombre de personnes ayant reçu 2 accompagnements : 12
Événement virtuel : 7
Découvrabilité : 29
Marketing numérique : 24
Collaboration nuagique : 3
Concertation numérique : 4
Sont des individus (artistes professionnels indépendants, agents culturels) : 23
Travaillent pour une infrastructure culturelle ou un organisme culturel : 32
Organismes culturels
Individus (artistes professionnels, travailleurs culturels)
Secteur d’activité des individus
Disciplines associées aux organismes
Organismes culturels
Individus (artistes professionnels, travailleurs culturels)
Individus (artistes professionnels, travailleurs culturels)
Organismes culturels
L’objectif initial d’accompagner 80 acteurs culturels des Laurentides n’a pas été atteint. Tout d’abord, nous avons revu cet indice de mesure à 70 participants, pour plusieurs raisons ; les accompagnements ont eu lieu du 22 juillet 2021 au 1er février 2022, la période incluant les vacances d’été et la période des fêtes offrant un faible taux de réponse.
Dans une posture d’écoute des demandes du milieu, nous avons en cours de route offert la possibilité aux participants intéressés de pouvoir suivre deux accompagnements au lieu d’un seul, puisque leurs défis ont parfois recoupé plusieurs thèmes. La plupart des participants ayant suivi deux accompagnements sont des artistes professionnels indépendants. Il semble que ceux-ci éprouvent plus de difficulté à s’informer sur les nouvelles technologies de l’information et des communications et à les apprivoiser par auto-apprentissage, contrairement aux participants œuvrant au sein d’une équipe.
La Découvrabilité a été la thématique la plus populaire de la Brigade numérique, suivie de près par le Marketing numérique, dont les participants ont été en majorité des artistes professionnels indépendants. La plupart des participants ont eu besoin d’un rappel des bases, de la définition et des concepts clés de la découvrabilité. Ont été notamment abordés en détail, les bonnes pratiques en termes de découvrabilité : comment ajouter des métadonnées et données structurées sur son site Web et améliorer son référencement. Les enjeux d’ouverture ou de mutualisation des données ont très peu ou n'ont pas été abordés. Nous noterons que les participants ont en majorité un site Web en refonte ou ont été intéressés à en savoir plus avant d’amorcer ce virage. Nous relevons une vraie volonté parmi les acteurs du milieu à devenir mieux référencés et plus découvrables sur le Web.
À travers la thématique du Marketing numérique, nous avons abordé les défis d’attraction et de notoriété, et les communications. Nous constatons que, pour les individus notamment, il n’existe aucune stratégie de communication ou de stratégie marketing en place. Les termes et possibilités du marketing numérique ont pu être précisés, dans un axe de réflexion sur l’apprivoisement et la mise en place des outils les plus simples. Nous constatons également la rareté de la compréhension et de l’utilisation des outils d’analyse des données d’usage. Certaines fonctions de base sont utilisées, mais peu et mal. La grande majorité des participants utilisaient un ou plusieurs médias sociaux, notamment Facebook. Nous relevons un besoin en formation sur des outils de base et leurs fonctionnalités (Facebook, Google Analytics,..) ou en termes de publicité numérique.
Naturellement, certaines thématiques ont été moins populaires que d’autres. Nous avons donc adapté les périodes d’accompagnements à la demande et avons ainsi augmenté le nombre de journées dédiées aux accompagnements en Découvrabilité et Marketing numérique.
Selon le sondage mené en amont, la majorité des participants possède un niveau Émergent d'appropriation du numérique. Ils en comprennent les bases et manipulent certains outils. Les motivations d'inscription à la Brigade numérique reposent sur un besoin de compréhension des bases et des outils de références en numérique et un besoin de guidance en la matière pour faire les premiers pas. De plus, la pandémie a modifié bien des pratiques, ce qui pousse les acteurs du milieu à s’adapter et à s’outiller au mieux.
Nous constatons finalement que la durée de 60 minutes de l’accompagnement est optimale. Elle permet de couvrir le contenu présenté, de façon personnalisée.
Les appels personnalisés et la présentation du projet lors d'événements majeurs, comme l’AGA de Culture Laurentides, ont été un pivot incontournable pour solliciter la participation du milieu.
L’envoi et le suivi de courriels personnalisés sont une des clés du succès du taux de participation.
Le bouche à oreille par les ambassadeurs a également une des clés du succès.
Une série d’événements virtuels a été programmée et intégrée au parcours de la Brigade numérique, rassemblant les participants, dans une volonté de codéveloppement et de partage des bons coups et des échecs numériques. Suite logique des rencontres individuelles sur une des 5 thématiques, chaque participant était invité à une ou plusieurs de ces rencontres virtuelles. Également, une campagne de promotion (infolettres et publications sur les réseaux sociaux) ouvrait ces rencontres à tous les acteurs du territoire. D’une durée de 90 minutes chacune, ces rencontres se sont déroulées en mode virtuel, par Zoom. En 8 réunions, nous avons dénombré 49 présences.
Rencontre 1. Événement virtuel - 14 septembre 2021 : 5
Rencontre 2. Concertation numérique - 28 septembre 2021 : 5
Rencontre 3. Marketing numérique - 19 octobre 2021 : 8
Rencontre 4. Collaboration nuagique - 2 novembre 2021 : 7
Rencontre 5. Découvrabilité - 16 novembre 202 1 : 12
Rencontre 6 (combinée). Événement virtuel et Concertation numérique- 30 novembre 2021 : 1
Rencontre 7. Marketing numérique - 18 janvier 2022 : 8
Rencontre 8. Découvrabilité - 1er février 2022 : 3
Les rencontres sur les thématiques Découvrabilité et Marketing numérique ont été les plus populaires.
Nous observons un ratio équilibré entre les thématiques choisies en rencontres individuelles et la participation aux rencontres de groupes.
Les rencontres 6, 7 et 8 étaient initialement programmées en thématiques combinées. Cette formule de rencontre nous est apparue difficile à scénariser. Les participants se sentaient moins interpellés et répondaient moins à l'invitation. Suite à la première expérimentation de réunion combinée, la réunion 6, nous avons décidé de nous adapter à la demande. Nous avons donc reprogrammé les rencontres 7 et 8 selon les thématiques les plus en demande.
Nous remarquons une baisse du taux de participation aux trois dernières rencontres. La plupart des participants ayant déjà suivi une rencontre sur l’un de ces thèmes.
Nous soulignons un bon taux de conversion aux rencontres des cohortes, suite aux accompagnements. Nous avons même fidélisé certains participants, qui sont revenus à plusieurs rencontres. De façon générale, 50% des participants accompagnés ont ensuite assisté aux rencontres de groupes. Ce pourcentage grimpe à 80% pour la première rencontre en Découvrabilité et à 75% pour la première rencontre en Marketing numérique. Sur 12 accompagnements en Découvrabilité, 10 se sont présentés à la discussion, alors que sur 8 accompagnements en Marketing, 6 se sont présentés.
Nous soulignons enfin un passage des droits de paroles fluide, ainsi qu’un état d’esprit bienveillant, appuyé sur l’entraide et l’ouverture : une ambiance de codéveloppement naturel.
Lors des rencontres de discussion, nous recommandons d’amplifier l’apport des participants avec leurs «bon coups» et leurs «défis» sur des sujets encadrés en mode codéveloppement. Nous recommandons de limiter à 4 les sujets présentés par les participants, afin d’amplifier le processus.
Nous recommandons de planifier un sondage par le moteur Zoom concernant l’efficacité du rayonnement, en clôture de la rencontre.
Plutôt que de terminer la rencontre sur les actions parallèles de la Brigade, nous recommandons d’insister sur la valeur du transfert de connaissances et de leur rôle d’ambassadeurs dans la Brigade numérique. Nous recommandons d'inspirer davantage les participants.
Nous constatons l’efficacité du partage systématique du bilan de la rencontre sur la communauté Slack. Cette façon de faire est un excellent levier de mobilisation.
Chaque participant a eu pour mission honorable, à la suite de son accompagnement individuel, de transférer les connaissances acquises à trois (3) collègues, pairs ou bénévoles. C'est ce que nous nommons «l'effort de rayonnement». L’objectif est de resserrer les liens de la communauté culturelle par le partage de connaissances et de savoirs, dans une stratégie d’influenceurs citoyens. Chaque participant devient donc passeur de savoirs (ou ambassadeur) et a pour mission de transmettre ses apprentissages au suivant.
L'effort de rayonnement a été mesuré par un «sondage d’appréciation et de rayonnement».
Dix-huit (18) participants sur 55 ont répondu au sondage qui mesure l'effort de rayonnement. Onze (11) participants nous ont notamment mentionné être référé par l’un de leur collègue lors de leur inscription à la Brigade.
En tant qu'ambassadeur.drice de la Brigade Numérique, avez-vous partagé vos apprentissages avec votre communauté ?
18 réponses
Avec combien de personnes ?
15 réponses
De quelle façon ?
18 réponses
L'effort de rayonnment a été fait à l'occasion d’activités de réseautage, d'événements en ligne ou d’accompagnements en service conseil.
En général, les participants ont partagé l’adresse du site Web de la Brigade. Il ont également fait part de leurs apprentissages à leurs collègues ou pairs de vive voix, ce qui nous paraît complètement conforme aux usages locaux et en phase avec notre vision de l’exercice.
Selon les données reçues, nous pouvons évaluer une statistique de retombées. Sur les 55 personnes sondées, 18 ont répondu au sondage de transfert par une moyenne de 3 personnes impliquées. Nous pouvons donc interpréter que dans 30% des cas, 3 personnes ont été impliquées. Si les 70% restants ont effectué en moyenne un seul relais d’information, les retombées directes de l’initiative sont de 146 personnes.
Le nombre d’initiatives numériques projetées a pu être mesuré lors de rencontres et lors des accompagnements individuels, ainsi que par le sondage de rayonnement.
Sur les 18 réponses reçues lors du sondage de satisfaction et de rayonnement, il apparaît que 72% avait pour projet de mettre en place une initiative numérique à la suite de leur engagement avec la Brigade.
Nous constatons que l’un des principaux soutien apporté par la Brigade a été en termes de découvrabilité. De nombreux artistes et organismes sont en voie de création ou de refonte de leur site Web. Les notions et outils abordées par l’accompagnement Découvrabilité leur ont apporté des clés pour communiquer efficacement avec les équipes de développement numérique ou soutenir le projet vers son achèvement.
De plus, à travers l’accompagnement des notions de Marketing numérique, la Brigade a apporté un soutien des projets en ce sens, a permis d’élever le niveau de connaissance, et a soutenu les participants dans l’idéation de leur stratégie de communication.
Une première utilisation de nombreux outils numériques a également été relevée : la création d'événements en ligne, de balados, la diversification des médias sociaux et de publicité sur les réseaux sociaux sont des exemples de projets en cours de développement et de production par les ambassadeurs de la Brigade.
Enfin, un exemple majeur de notre initiative est la volonté d'expérimenter la création d'événements hybrides (en présentiel et en virtuel).
Une vingtaine de diagnostics de maturité numérique ont été effectués par Gisèle Henne, agente de développement numérique chez Culture Laurentides, suite aux intérêts relevés chez les participants. Ces diagnostics sont proposés aux participants en complément de leur accompagnement individuel et proposent aux organismes et aux artistes professionnels de réfléchir à une stratégie d’actions concrètes pour leur futur rapproché.
Via le sondage d’appréciation et de rayonnement, les participants ont été invités à laisser leurs commentaires dans la section «Boîte à idées». Comment améliorer le développement de la littératie et mieux faire rayonner la Brigade ?
Rencontres de groupe: les participants constatent que les discussions de petit groupe (6 personnes et moins), mènent à des échanges plus «sentis» et moins intellectuels.
L’accompagnement offert en mode individuel propose du contenu pertinent et intéressant, mais plusieurs auraient apprécié une plus longue durée de rencontre.
Lors des rencontres de discussion, il est suggéré de proposer des exercices pratiques, incluant des outils.
Quelques témoignages de participants sont visibles sur le site de la Brigade numérique. Cela participe à la notoriété de la Brigade numérique et permet de mieux en saisir les retombées.
Pour la majorité des participants, nous relevons le partage ou la volonté de partage des connaissances, suite à la participation à l’initiative de la Brigade.
Nous relevons la mise en place grandissante d’initiatives numériques sur le territoire, à travers la création d'événements hybrides, ou la mise en place de stratégie numérique (enrichissement des plateformes numériques, création de site Web, enrichissement avec les métadonnées, etc..).
Nous soulignons l’intérêt des participants pour les diagnostics de maturité numérique, qui témoignent également d’une volonté de relance, d’un développement de la littératie.
Nous constatons un taux de réponse au sondage d’appréciation de 30%, ce qui est plus fort que la moyenne normale de 10%. Nous nous posons néanmoins la question: «Comment améliorer le taux de participation au sondage?» et nous concluons qu’un sondage par Zoom, à la fin de la rencontre, incluant un temps de réponse pendant la rencontre, est le moyen optimal d’atteindre un meilleur résultat.
La majorité des participants est très satisfaite de la programmation offerte par la Brigade. Nous percevons un engouement pour le projet et une implication du milieu.
Nous avons rêvé de construire une communauté d’ambassadeurs autour de l’initiative de la Brigade numérique. Les participants ont eu pour mission de rayonner le plus possible, ce qui accélère le développement de la littératie numérique dans les Laurentides. Pour faciliter le réseautage de la communauté, nous avons ouvert et mis à disposition un environnement Slack. Les participants ont été invités à y partager leurs témoignages et leurs projets ou encore poser leurs questions d’ordre culturel numérique. L’animation de cet espace Slack s’est faite par une veille du milieu ainsi que des rapports de chaque rencontre de cohorte, incluant des outils supplémentaires et des recommandations stratégiques.
Les participants ont également été invités à poser leurs questions directement à la brigadière en chef, lors des accompagnements individuels ou, subséquemment, par courriel. Chaque accompagnement a été mené comme un échange très humain, en mode codéveloppement, nourri de nombreuses questions, plutôt qu’une présentation magistrale d’un contenu théorique. Nous avons colligé de nombreux défis concernant les différentes thématiques. Nous retenons les besoins en formations, notamment sur les outils numériques (réseaux sociaux, plateforme publicitaires, outils d'analyse de données) ainsi qu’une forte demande concernant la mise à disposition d’une liste de contacts de professionnels des communications et en technologie dans les Laurentides.
Un résultat très intéressant découlant de la première rencontre de discussion thématique est la mise en application d’une question soulevée par la cohorte. En effet, lors de la rencontre Événement virtuel du 14 septembre 2021, les participants se sont posés la question : «Comment pouvons-nous optimiser une réunion en mode hybride?» C’est-à-dire avec un groupe de participants en présentiel conjointement à un groupe de participants en virtuel (Zoom). Nous avons réfléchi aux pistes de solutions, recherché des solutions technologiques, pour ensuite vouloir prototyper ces idées. Deux prototypages de réunion hybrides ont donc été programmés, les 11 novembre 2021 et 8 février 2022, pour mettre au défi les outils et les techniques d’animation, consolider les apprentissages et les améliorer en continu. Les participants en présentiel et en virtuel, ont expérimenté et critiqué les façons d’animer une réunion hybride pour faciliter l’échange d'idées ainsi que le matériel mis en place pour y arriver. Selon les bons coups et les échecs du premier prototypage, un second a été réfléchi, notamment avec l’ajout d’une caméra rotative 360˚. Les bilans des deux expériences du 11 novembre 2021 et du 8 février 2022 ont été rédigés et partagés à la communauté.
Nombre d’adhésion sur Slack : 59 personnes accompagnées et/ou personnes inscrites aux rencontres de groupes, dont 2 administrateurs de communauté.
Évolution du nombre de membres actifs:
Participation aux conversations : sur la durée de la période mesurée, du 3 juin 2021 au 10 février 2022, il y a eu 53% de vues de messages publiés en public, 4% de vues des messages dans les canaux privés, 43% de vues dans les messages directs.
Sur la période mesurée du 3 juin 2021 au 10 février 2022, il y a eu 2142 messages envoyés.
Les objets des messages et des questions portaient sur les outils technologiques, le partage d’événements et de liens de visioconférence, le partage d'outils, le partage de ressources (ateliers et formations, contacts), le partage des bilans des rencontres de groupes.
Nombre de participants au premier prototypage d’événement hybride : 10 personnes.
Nombre de participants au deuxième prototypage d’événement hybride : 12 personnes.
La mise en place d’une communauté de pratique virtuelle a permis d’analyser l’implication des adhérents à court terme.
Un engouement certain pour l’espace communautaire Slack, qui se mesure notamment par le nombre d’adhésion sur Slack, en fonction du nombre total de participants à la Brigade (59 adhésions sur Slack sur les 55 personnes accompagnées).
Le bon taux d’adhésion Slack se mesure par le fort taux de réponses aux messages de bienvenue.
La majorité des adhérents le sont à titre d’observateurs, peu partagent ou posent des questions, mais ceux qui sont impliqués le sont de façon dynamique, ce qui compense.
Les événements hybrides ont attiré quelques ambassadeurs de l’initiative. Ils permettent la mise en pratique et les tests d’outils abordés par la Brigade numérique. Cette formule de mise en application des questionnements soulevés est définitivement à reconduire et améliorer, lors d’une prochaine édition de l’initiative, comme une ressource fédératrice de la communauté.
Dans l’éventualité d’une réédition, nous pourrons augmenter la fréquence des interactions avec la communauté, par la planification d’une animation plus régulière. Nous pourrons planifier un calendrier de publications, des axes de questionnements, des sondages à partager. Nous pourrons structurer la présentation du parcours de la Brigade et des outils mis à disposition (par exemple: la plateforme d’auto-apprentissage Didacte). Nous pourrons exécuter une veille plus mobilisatrice, par des portraits d'artistes, d’organismes ou de travailleurs culturels, de leurs défis et de leurs objectifs de participation à la Brigade.
Nous recommandons de présenter la communauté Slack comme un outil incontournable de l’initiative Brigade numérique.
Pour soutenir les participants dans leur éveil à l’écosystème numérique, est mise à leur disposition une plateforme d’auto-apprentissage en ligne, Didacte. Elle leur permet de lire en continu des contenus colligés par la Brigade et de tester leurs connaissances sur les sujets proposés.
Nombre d’adhésion sur Didacte : 10
Inscription par thème :
Événement virtuel : 2
Marketing numérique : 2
Collaboration nuagique : 1
Découvrabilité des contenus culturels : 3
Concertation numérique : 2
Formation complétée : 0
Pour soutenir les participants dans leur éveil à l’écosystème numérique, est mise à leur disposition une plateforme d’auto-apprentissage en ligne, Didacte. Elle leur permet de lire en continu des contenus colligés par la Brigade et de tester leurs connaissances sur les sujets proposés.
Nous pensons que cela est la conséquence d’un manque de temps des participants pour adhérer à tous les aspects du programme. Ceux-ci se sont concentrés sur les accompagnements individuels et les rencontres de groupes. De plus, la plateforme est mentionnée dans nos communications mais nous n’avons pas mis l’emphase dessus.
Cet outil est à éliminer puisque peu efficace dans le soutien au développement de la littératie numérique. Il ne permet pas de mesurer efficacement la transformation numérique des pratiques culturelles. Ce constat nous permet de recommander le développement des outils qui ont mieux servis l’initiative, tels que les accompagnements individuels et les rencontres de groupes.
De façon générale, nous avons observé un engouement grandissant pour l’initiative de la Brigade numérique, au cours de sa mise en œuvre. Ceci s’est exprimé lors des accompagnements individuels, par le biais des témoignages, et dans la vie de communauté dans l’environnement Slack. Les participants nous ont fait part de leur enthousiasme et de leur envie d’aller plus loin avec cette initiative.
La ressource offerte par la brigadière en chef est une des clés du succès. La disponibilité de cette personne ressource ainsi que son exclusivité d’écoute aux questions et défis individuels font de l’offre de services de la Brigade un service conseil privilégié et, surtout, une posture complètement empathique.
Selon de nombreux témoignages, les accompagnements en mode individuel sont très appréciés des participants. Ils sont en mesure d’y poser leurs questions sans freins ou biais. La formule d’accompagnement de 60 minutes est pertinente, ne représente pas un frein d’engagement pour les participants et permet à la brigadière d’accompagner de nombreuses personnes.
L’accès en ligne au contenu techno-pédagogique reste primordial. L’envoi du contenu techno-pédagogique sous forme de PDF, à la suite de chaque accompagnement individuel, permet aux participants de se fabriquer leur propre trousse à outils, de partager leurs connaissances en tant qu’ambassadeur de la Brigade, de développer leur pratique et leurs activités.
Les rencontres de groupes sont particulièrement complémentaires à l’initiative, puisqu’elles offrent une occasion de réinvestir les concepts abordés et de les consolider, par le support des pairs. Ces échanges ont été très enrichissants, à la fois pour les défis actuels des participants mais pour accélérer leur processus de transformation numérique dans les années à venir.
Le diagnostic de maturité numérique offert par Culture Laurentides en parallèle, ajoute à la valeur des accompagnements. Cette démarche permet aux participants de réfléchir à une stratégie et un plan d’action à court ou moyen terme, la plupart ayant besoin de soutien pour établir leurs priorités numériques.
Insister sur le rôle d’ambassadeur et sur l’importance des transferts de connaissances est essentiel à la mesure. Cela agit comme appel à participation et contribue au développement du programme et par la même occasion, de la littératie dans les Laurentides.
L’animation de la communauté sur Slack est à améliorer. Il serait intéressant d’augmenter le niveau et la fréquence d’interaction avec la communauté, par une animation plus régulière.
Dans le même ordre d’idée, les communications avec le milieu, le contact avec les acteurs est à enrichir, afin de conserver une mobilisation grandissante. Nous constatons que suite à un premier contact avec la brigadière, les acteurs sont portés à aller plus loin dans l’initiative et à partager leurs connaissances.
La formule des rencontres de groupes est également à magnifier, afin de favoriser pleinement les échanges. Favoriser un petit groupe, ajouter des exercices pratiques et structurer davantage la prise de parole permettra des échanges plus rigoureux.
Un autre point de réflexion est d’assurer la pérennité de la communauté formée. Cette force de réflexion sur la transformation des pratiques culturelles est à utiliser au profit du bien commun, à suivre en continu et à écouter.
Parmi les besoins du milieu qui nous ont été communiqués, nous retenons les besoins en formations, notamment sur les outils numériques (réseaux sociaux, plateformes publicitaires, outils d'analyse de données) ainsi qu’une forte demande concernant la mise à disposition d’une liste de contacts de professionnels des communications et en technologie dans les Laurentides.
Licence CC0
Cette initiative est permise grâce au soutien du Conseil des arts du Canada.
Culture Laurentides est subventionné au fonctionnement par le ministère de la Culture et des Communications du Québec.
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